Régine Boulan-Augias | BNP ou l'Opéra de quat'sous

Pour ouvrir un compte-courant en France, il faut être présent physiquement à la Banque. Dans le cas d'un vieux retraité qui habite à 12 heures d'avion et 5000 euros de Paris, et sur recommandation de BNP Genève, Boulan-Augias consentit à lui ouvrir un compte hors sa présence.

Joie et reconnaissance de ce retraité de 90 ans qui cherchait un réceptacle pour ses pensions.

Or l’amabilité de Boulan-Augias était un guet-apens : Au fur et à mesure de la rentrée des retraites, les fonds sont retirés... Mais pas par le bénéficiaire du compte !

Le premier versement arrive.

Boulan-Augias l'envoie à Bangkok ;

le second aussi ;

puis deux autres partent par Internet sans que le client communique à Boulan le code nécessaire à la transaction.

Sans la signature du client, Dame Régine ouvre un second compte, compte-épargne celui-ci, puis, sans autorisation, le crédite, puis le débite encore afin de pourvoir aux retraits frauduleux.

Le numéro de ce compte-épargne, ignoré du client apparait, ainsi qu'une mauvaise imitation de sa signature, sur la première lettre apocryphe. Régine "omet" également d'envoyer les relevés mensuels pendant 4 mois...

Boulan feint d'ignorer une signature spéciale, réservée à sa seule agence, ainsi qu'un modéle de retrait, sur papier gravé, avec timbre en relief et deux timbres en caoutchouc transfère des fonds, non pas une fois, ni deux, mais quatre, au fur et à mesure des rentrées d’argent sur le compte...!

Comment, sans ses services, l'escroc pouvait-il être au courant de ces rentrées?

Frédéric Bounous, malgré les protestations du client, ne se manifeste pas. C'est le Fantome de l'Opéra, alias "pionce-pirate", outrageusement passif.

Le client écrit au Président, qui transmet la lettre à un directeur, qui l'envoie à la directice de Groupe, qui l'envoie à Bounous, qui la remet à Boulan-Augias.

Cette dernière, maintenant juge et partie, ment à l'Enquêteur de la compagnie d'assurance, fait rembourser le client, et, afin d'etre exonérée de tout soupcon, les fait astucieusement glisser (les soupsons) sur le client dont elle ferme le compte (Bounous co-signe cette lettre de fermeture). C'est donc le client qui, historiquement (et légalement ?), sera le responsable. Régine Boulan-Augias ne manifesta aucun respect pour son client et ne se reconnut aucun devoir vis-à-vis de lui...

La Directrice de Groupe, non sans humour, et malgré les quatre escroqueries, écrit qu'elle continue "à accorder la plus grande confiance à tout le personnel sous ses ordres". Cela ne va pas plus haut, ni plus loin.

Le compte n'aura donc été ouvert que le temps de quatre retraits frauduleux, sans que le client ait eu le loisir de l'utiliser.

La BNP n'est grande que par l'addition de petites gens. L'autorité est fractionnée entre tellement de collaborateurs, qu'en dehors des tâches courantes, personne n'est capable de statuer sur une situation exceptionnelle.

La seule excuse de la BNP est qu'il est tellement difficile, lent, et onéreux de licencier une employée fautive, qu'il est plus simple de la pardonner en espérant qu'elle ne recidivera pas, et se priver d'un petit client.

Rappelons ici qu’une compagnie dirigée par ce petit client était - elle - un gros client de BNP Paribas à Genéve depuis 50 ans.

Ayant ainsi perdu confiance en cette banque, il ferma ce compte au profit d'une vraie banque suisse qui lui consentit des frais de gardiennage et de courtage moins onéreux (moins chers de moitié) que ceux de la BNP. Cette banque lui fit ouvrir un compte en France où elle l'accompagna deux fois afin de faciliter les démarches.

Le client finit donc par être reconnaissant à l'Opéra de Quat'sous d'avoir provoqué sans le vouloir, cet heureux dénouement.